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Les Français ne veulent plus de Sarko

Alors que Nicolas Sarkozy semble montrer tous les signaux d'un retour en politique en vue des présidentielles françaises de 2017, plus de la moitié des Français ne veulent pas de lui, selon un récent sondage.

05 juil. 2014, 09:09
Former French President Nicolas Sarkozy is seen during the inauguration of the Foundation Claude Pompidou, Centre teaching and research on Alzheimer's disease, Monday, March 10, 2014. in Nice, southeastern France. The Foundation has focused on facilities designed for people suffering from Alzheimer's disease. Nicolas Sarkozy and his singer-songwriter wife Carla Bruni are asking a judge for an emergency injunction Monday March 10, 2014, barring any publication of private conversations secretly recorded by former aide Patrick Buisson, also including discussions between Sarkozy and his inner circle.(AP Photo/Lionel Cironneau)

Près de deux Français sur trois (65%) ne souhaitent pas que l'ancien président Nicolas Sarkozy se présente à l'élection présidentielle de 2017. Mais ils sont plus nombreux (70%) encore à penser qu'il le fera, selon un sondage BVA pour Itélé et Le Parisien-Aujourd'hui en France.

Si 94% des sympathisants de gauche ne souhaitent pas que l'ancien président soit candidat pour un nouveau quinquennat, 62% des sympathisants de droite y sont favorables, une proportion qui atteint 78% parmi les sympathisants de l'UMP (opposition), le parti de Nicolas Sarkozy, selon les résultats de cette enquête.

Priés de dire s'ils pensent que Nicolas Sarkozy se présentera à la présidentielle de 2017, 70% des sondés ont répondu "oui", un point de moins qu'en mars, contre 28% "non". 2% ne se sont pas prononcés.

Après l'inculpation

Quant à savoir s'ils pensent qu'"avec les affaires en cours, l'UMP peut tout de même présenter Nicolas Sarkozy" comme candidat à la présidentielle, 57% des Français ont répondu négativement, contre 41% positivement. 2% ne se sont pas prononcés.

Le sondage a été réalisé après la mise en examen mercredi de l'ancien chef de l'Etat, notamment pour corruption et trafic d'influence actifs.

Cette enquête a été réalisée auprès d'un échantillon de 1057 personnes recrutées par téléphone et interrogées par Internet les 3 et 4 juillet, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Dans le cas d'un échantillon de 1000 personnes, pour un pourcentage de 20% dans l'enquête, la marge d'erreur est égale à 2,5.

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