Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moualem, a annoncé mardi que la deuxième journée d'inspection des experts en armes chimiques de l'Onu était repoussée de 24 heures. Un report expliqué par un désaccord avec les rebelles sur les conditions de sécurité de leurs déplacements.
Les inspecteurs ne pourront reprendre leur travail que mercredi. M. Mouallem a dans le même temps réfuté les accusations selon lesquelles le gouvernement syrien faisait obstacle à leur travail.
Le chef de la diplomatie syrienne a par ailleurs mis à défi le monde d'offrir une "preuve" sur les armes chimiques. Il a assuré qu'une éventuelle frappe militaire américaine en Syrie ne ferait que servir les intérêts des groupes liés à Al Qaïda.