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Les journalistes grecs en grève, le pays privé d'informations

Environ 500 journalistes grecs se sont mis en grève mercredi. "Non aux baisses de salaire", pouvait-on lire à Athènes. En Grèce, près de deux journalistes sur trois sont sans emploi.

26 nov. 2014, 16:14
Les dernières années, de nombreux quotidiens, sites ou chaînes de télévision ont fermé en Grèce.

La Grèce était privée d'informations mercredi en raison de la grève de 24 heures observée par les journalistes du pays. Cette mobilisation précède la grève générale prévue jeudi par les syndicats du privé et du public.

"Non aux baisses de salaire", mentionnait la principale banderole du rassemblement d'environ 500 journalistes qui ont manifesté devant le siège du syndicat des rédacteurs des quotidiens grecs (ESIEA) dans le centre d'Athènes, avant de défiler jusqu'à la place Syntagma devant le Parlement.

Les médias "restent le secteur le plus touché" depuis l'éclosion de la crise en 2010, a indiqué Pashalis Koronéos, journaliste au quotidien "Eleftherotypia", dont la parution est interrompue depuis dix jours, à la suite d'une grève des journalistes, qui n'ont pas été payés depuis neuf mois.

Deux journalistes sur cinq sans emploi

Les dernières années, de nombreux quotidiens, sites ou chaînes de télévision ont fermé en Grèce tandis que le chiffre d'affaires des médias a brutalement chuté.

La seule brutale fermeture de l'ancienne télévision publique grecque (ERT) en juin 2013 par le gouvernement a provoqué le licenciement de 2600 employés dont moins d'un tiers ont été embauchés par la nouvelle télévision publique NERIT.

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