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Les Kurdes, trait d'union entre Bagdad et Washington

Le gouvernement autonome du Kurdistan conforte ses positions grâce au soutien des Occidentaux. L'appui vient même de la capitale.

13 août 2014, 00:01
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Après plus d'une semaine de conquêtes sur le front kurde, les djihadistes n'avancent plus. La dernière ville à tomber a été Jalawla, lundi dernier, dans les confins sud-est du Kurdistan irakien, non loin de la frontière avec l'Iran.

L'Etat islamique recule même. Pour la première fois depuis que l'organisation a jeté ses forces contre les Kurdes, les peshmergas ont pu reprendre les villes de Gweir et de Makhmour, à proximité d'Erbil. Au Gouvernement régional du Kurdistan (GRK), on souffle un peu. "La situation est toujours dramatique, on a encore des centaines de milliers de déplacés, mais au moins, cette crise a montré que le Kurdistan était une province stable et que le GRK restait solide et fiable. Mais la bataille est loin d'être finie", estime Dindar Zebari, un responsable au département des relations extérieures du GRK.

"Les choses vont mieux, notamment grâce aux frappes américaines et au réapprovisionnement en armes...

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