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Les nationalistes russes tombent à leur tour en disgrâce

Après les avoir instrumentalisés pendant la guerre en Ukraine, le Kremlin marginalise ses opposants.

05 nov. 2015, 23:48
/ Màj. le 06 nov. 2015 à 00:01
epa05010610 Russian nationalists take part in the so-called 'Russian March' in Pokrovskoe-Streshnevo district of Moscow, Russia, 04 November 2015, marking National Unity Day. The annual Russian March is timed to coincide with the Day of Popular Unity, a national holiday which this year marks the expulsion of Polish occupiers from the Kremlin in 1612.  EPA/MAXIM SHIPENKOV RUSSIA RUSSIAN MARCH

Après les opposants libéraux à Vladimir Poutine, c’est au tour de la mouvance nationaliste russe de plonger dans la marginalité. Mercredi, jour de l’Unité de la nation, connu depuis dix ans comme le rendez-vous annuel des mouvements radicaux, ils n’étaient que quelques centaines à défiler dans un quartier-dortoir de Moscou, aux cris de «liberté pour le peuple russe» et «à bas le régime des tchékistes». En 2011, à la veille du retour au Kremlin de Vladimir Poutine, près de 20 000 personnes avaient participé à cette traditionnelle «marche russe».

«Ce sera peut-être notre dernière édition. D’ici à l’élection présidentielle de 2018, on s’attend à un grand nettoyage de l’opposition», pronostique l’un des organisateurs, Anton Smirnov. Cet ancien militaire serre la main de responsables du Bloc noir, dont les membres scandaient, il y a dix minutes: «Non aux Tchétchènes, aux Tadjiks et aux Chinois. Qui est responsable? Poutine! Qui...

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