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Les pays du G20 se montrent solidaires pour aider les réfugiés

Le G20 s'est clos sur une note de solidarité. Les pays membres ont appelé de leurs voeux à renforcer leurs efforts pour endiguer la crise des réfugiés.

05 sept. 2016, 14:17
Les pays du G20 ont affiché un front uni vis-à-vis sur la question des réfugiés.

Le G20 a terminé lundi son sommet de Hangzhou, en Chine, sur un appel à intensifier les efforts pour faire face à la crise des réfugiés. L'ensemble des pays doivent "renforcer leur aide" et "partager les charges correspondantes", selon le communiqué final du sommet.

"Nous appelons à renforcer l'aide humanitaire en faveur des réfugiés (...) et nous invitons tous les États, en fonction de leurs capacités propres, à intensifier leur aide aux organisations internationales compétentes", indique la version française du document.

Le G20, un groupe de pays qui représente 85% de la richesse mondiale, a également réitéré son appel à mieux "coordonner les efforts à l'échelle mondiale", afin de s'attaquer aux "causes profondes de la crise des réfugiés" et "partager les charges correspondantes", poursuit le communiqué.

Engagement non contraignant

Il s'agit d'un engagement non contraignant, avait néanmoins averti, plus tôt lundi, un haut diplomate européen sous couvert d'anonymat. "Il y a une différence entre engagement et concrétisation (...), mais du moins cela figure" dans la déclaration finale.

"Nous devons bien sûr tenir compte du fait qu'il s'agit d'une question de souveraineté, ce n'est pas une obligation. Mais le partage du poids (financier)" est sur la table, selon la même source.

Désastre humanitaire

Parmi les causes de cette crise, la guerre en Syrie, qui a déjà fait plus de 290'000 morts. Elle a aussi poussé à la fuite plusieurs millions de personnes depuis mars 2011, provoquant un désastre humanitaire qui a atteint les portes de l'Europe.

 

Dimanche à Hangzhou, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a prévenu que les capacités d'accueil de réfugiés en Europe étaient "proches de leurs limites". Il a appelé les autres puissances du G20 à assumer "leur part de responsabilité".

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