La police a également retiré les colliers de chien et les chaînes portés par les jeunes gens, qui ont été contraints de se laver pour un nettoyage "spirituel", a précisé le chef de la police locale Iskandar.
Après avoir remplacé leurs vêtements "dégoûtants", ce dernier leur a ordonné de se laver les dents, démontrant la volonté des autorités pour promouvoir des valeurs morales strictes à Aceh, la seule province d'Indonésie à avoir imposer la loi islamique la plus stricte, dans un pays laïc mais en grande majorité musulman.
Les punks se plaignaient depuis des mois de harcèlement, mais l'intervention au concert de samedi auquel assistaient une centaine de personnes, est de loin la plus violente.
La police a utilisé des bâtons, avant d'embarquer des douzaines de participants au concert dans des camions, pour les conduire à un centre de détention de la police à 60km de la capitale provinciale, Banda Aceh. Ils doivent y subir une "rééducation" basée sur la discipline militaire et des cours de religion, notamment la récitation du Coran. Ils y resteront au moins dix jours.