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Les rebelles syriens s'emparent d'une position militaire dans le nord

Les rebelles se sont emparés mardi d'une position de défense anti-aérienne à 15 km au sud-est d'Alep, resserrant l'étau autour de la capitale du nord, selon les insurgés et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

27 nov. 2012, 16:11
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Les rebelles se sont emparés mardi d'une position de défense anti-aérienne à 15 km au sud-est d'Alep, resserrant l'étau autour de la capitale du nord, selon les insurgés et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Ils affirment avoir tué ou fait prisonniers 70 militaires.

A l'issue de plusieurs heures de combats, les rebelles dans le secteur ont affirmé avoir pris à l'aube cette position dans le village d'al-Mintar, à proximité d'al-Sfire.
 
L'opération a été menée par le groupe islamiste Ahrar al-Sham et des unités de l'Armée syrienne libre (ASL), la principale composante de l'opposition armée au régime du président Bachar al-Assad, ont-ils ajouté. Le commandant de la garnison a pu s'échapper, selon la même source.
 
Six canons 23 mm, des batteries lance-roquettes, des armes et des munitions ont été saisis par les rebelles qui ont déploré la mort de neuf des leurs. L'OSDH a confirmé cette prise en affirmant que six rebelles avaient été tués et que des armes avaient été saisies.
 
L'OSDH s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales mais ses informations et chiffres sont difficiles à confirmer par d'autres sources.
 
Jihadistes de 18 pays
 
Les autorités syriennes ont de leur côté dressé, dans une lettre à l'ONU, la liste de 142 jihadistes venus de 18 pays, tués alors qu'ils combattaient avec les rebelles, selon le quotidien syrien "Al Watan", proche du pouvoir.
 
Parmi eux figurent 47 Saoudiens, 24 Libyens, 10 Tunisiens, neuf Egyptiens, six Qatariotes, et cinq Libanais. Il y a aussi onze Afghans, cinq Turcs, trois Tchétchènes, un Tchadien et un Azéri.
 
"La plupart sont des jihadistes (islamistes radicaux) appartenaient déjà à Al-Qaïda ou ils ont adhéré au réseau après leur arrivée en Syrie", assure le journal. Il précise que les combattants étaient entrés en Syrie à partir de la Turquie ou du nord du Liban.
 
La plupart de ces islamistes radicaux ont été tués dans les provinces d'Alep (nord), Homs (centre), Idleb (nord-ouest), Deir Ezzor (est) et Hassaké (nord-est), précise "Al Watan".
 
Damas qualifie de "terrorisme" la révolte lancée en mars 2011 contre le régime de Bachar al-Assad, qui a tenté de l'écraser par la force mais se trouve désormais engagé dans un véritable conflit. Le pouvoir ne cesse d'accuser Ryad, Doha et Ankara d'armer, de financer et d'abriter les rebelles.
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