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Les rebelles syriens utilisent des enfants-soldats, affirme HRW

Les rebelles syriens emploieraient des enfants-soldats dans les combats qui les opposent aux forces gouvernementales selon une organisation non gouvernementale.

29 nov. 2012, 14:52
Des enfants de moins de 15 ans ont participé aux opérations des rebelles selon Human Right Watch. Les utiliser est pourtant reconnu comme crime de guerre.

Human Rights Watch (HRW) a accusé jeudi les rebelles syriens d'utiliser des enfants lors de combats ou d'opérations militaires. La Cour pénale internationale considère que l'enrôlement d'enfants de moins de 15 ans et leur engagement dans des combats constituent un crime de guerre.

"Des enfants de 14 ans ont servi dans au moins trois brigades de l'opposition, en transportant des armes, de l'équipement et en faisant le guet et des enfants de 16 ans ont porté les armes et joué un rôle dans les combats contre les forces gouvernementales", affirme l'organisation de défense des droits de l'homme.
 
L'ONG, basée à New York, appelle les dirigeants de l'opposition à "s'engager publiquement à mettre fin à cette pratique et interdire le recours à quiconque n'ayant pas atteint 18 ans à des fins militaires, et ce même s'il est volontaire".
 
Elle affirme avoir interrogé cinq jeunes de 14 à 16 ans qui ont dit avoir agi pour l'opposition armée à Homs (centre), Deraa (sud) et Kherbet al-Joz, une localité de la province d'Idleb près de la frontière turque.
 
Rebelles reconnus par Madrid
 
Le Centre de documentation des violations en Syrie, un groupe d'opposition qui décompte les morts et les détenus, a recensé au moins 17 enfants morts en combattant avec l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles). Beaucoup d'autres sont grièvement blessés et certains handicapés à vie.
 
Le gouvernement espagnol reconnaît pour sa part la coalition de l'opposition syrienne comme "le représentant légitime du peuple syrien", a annoncé jeudi le ministère des Affaires étrangères. Il a adressé une invitation officielle au président de la coalition d'opposition, Ahmad Moaz al-Khatib.
 
"Nous sommes tous d'accord que (le président syrien) Bachar al-Assad, bien que ce soit pour des raisons humanitaires, doit quitter le pouvoir", avait indiqué mercredi soir le ministre des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo.
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