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Les réfugiés syriens, persona non grata en Russie

Ils ont fui le régime de Bachar el-Assad, imaginant être bien reçus chez l’allié russe.

28 oct. 2015, 21:23
/ Màj. le 29 oct. 2015 à 00:01
ATTN TONY HICKS.In this photo taken on Wednesday, April  22, 2015, Migrants stand in line to register at Moscow's migration center in Sakharovo, a village about 60 kilometers (35 miles) south of Moscow, Russia. Moscow's migration center works 24 hours a day, seven days a week to process work-permit applications from the flood of people from other former Soviet states who travel to the Russian capital in search of work. (AP Photo/Alexander Zemlianichenko) RUSSLAND MIGRATION

Les six membres de la famille Badler ont les traits tirés à cause de nuits sans sommeil, écourtées par les cris des nourrissons, et de journées interminables passées dans la clandestinité. Après le début de la guerre syrienne, ces habitants d’Alep pensaient trouver un refuge naturel en Russie. Les voici, pour une partie d’entre eux devenus indésirables à Moscou, vivant dans deux appartements à la périphérie de la capitale, d’où ils ne sortent que rarement. «Du fait que je n’ai pas de papiers, j’ai peur de me faire arrêter dans la rue», explique Ahmed, le cadet, âgé de 17 ans. Accompagné de sa mère et de sa sœur, ce dernier a fui le pays en juillet 2012 et rejoint son frère et son père qui, eux, résident à Moscou, depuis respectivement neuf et quinze ans. L’aîné, employé au noir dans une pâtisserie, a la nationalité russe.

Jusqu’à l’été 2014,...

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