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Les remords voilés de Lam

La cheffe de l’exécutif endosse la responsabilité de la crise pour tenter de séduire le monde des affaires.

04 sept. 2019, 00:01
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La «Dame de fer» de Hong Kong laisse échapper un remords. Carrie Lam souhaitait démissionner pour désamorcer la grave crise politique qu’elle a déclenchée dans l’île, mais a dû rester à la barre sur l’injonction de Pékin, a affirmé la cheffe de l’exécutif, derrière portes closes.

«Si j’ai le choix, la première chose que je fais est de démissionner après avoir présenté des excuses profondes», a-t-elle confessé, lors d’une rencontre avec des représentants du monde des affaires, la semaine dernière, selon Reuters. S’exprimant en anglais, elle endosse la responsabilité de la crise, reconnaissant avoir déclenché un «impardonnable chaos», en poussant son controversé projet de loi d’extradition vers la Chine.

Pékin au secours

Ces aveux n’étaient pas à usage public. Hier, la dirigeante nommée par Pékin a démenti tout état d’âme, comme pour mieux rassurer son maître: «Je n’ai jamais évoqué l’hypothèse d’une démission auprès du gouvernement central», assure-t-elle, avant d’affirmer...

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