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Les républicains se résignent face à la réforme de santé du président Obama

La réforme de santé voulue par Barack Obama et rendant obligatoire la souscription à une assurance-maladie devrait entrer en vigueur en 2014. Les républicains renoncent à poursuivre leur combat contre cette loi.

09 nov. 2012, 07:18
La loi permettra à des millions d'Américains de bénéficier de soins de santé.

Le président républicain de la Chambre des représentants américaine, John Boehner, a indiqué jeudi qu'il abandonnait tout effort pour abroger la réforme de l'assurance-santé de Barack Obama. Elle devrait pouvoir ainsi entrer complètement en vigueur dès 2014.

"L'Obamacare, c'est la loi", a déclaré John Boehner sur la chaîne ABC, appelant par son surnom cette réforme de l'assurance-santé. Interrogé sur une possible tentative d'abrogation après les récentes élections législatives, il a répondu que "l'élection change cela".

Promulguée par Barack Obama en 2009 après une longue bataille au Congrès, la réforme rend notamment obligatoire la souscription d'une assurance-maladie sous peine d'amende. Cette mesure entrera en vigueur en 2014.

Cette obligation avait provoqué la fureur de la droite américaine, révoltée par l'idée que l'Etat fédéral puisse forcer les citoyens à acheter un produit, quel qu'il soit. Mais la Cour suprême, saisie par plusieurs Etats dirigés par des républicains, a tranché en juin en faveur du président, rendant impossible toute nouvelle procédure judiciaire.

Le candidat républicain à la présidentielle Mitt Romney s'était engagé, en cas de victoire, à signer un décret dès le premier jour de son mandat pour dispenser les Etats de l'application de la loi. Au Congrès, les républicains espéraient pouvoir couper les vivres nécessaires à l'application de la réforme.

La réforme vise à permettre aux 32 millions d'Américains non assurés de bénéficier d'une couverture, quels que soient leurs antécédents médicaux, et à un prix abordable.

Evoquant plus largement le dossier fiscal, John Boehner a lors de la même interview répété qu'il n'accepterait aucune hausse d'impôt, même pour les plus riches, comme le réclame le président Obama. Républicains et démocrates doivent impérativement s'accorder sur un budget, même temporaire, avant la fin de l'année, quand le "mur budgétaire" se matérialisera.

Le terme désigne la brusque augmentation des impôts et la baisse générale des dépenses publiques qui doivent devenir effectives de façon automatique en janvier, selon une loi votée en 2011.

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