Reclus dans le sud de la France, le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP a commencé, via son avocat, à s'expliquer face au scandale de santé publique qui s'étend dans le monde, de l'Europe à l'Amérique latine. Il ne nie pas avoir utilisé un gel de silicone non agréé, alors qu'une nouvelle plainte a été déposée.
Philippe Courtois, l'avocat d'une partie des plaignantes, affirme que Poly Implant Prothèses (PIP), dont la liquidation judiciaire a été ordonnée en 2010, avait connaissance dès 2007 des problèmes provoqués par des fuites de gel de silicone de ses implants.
"PIP a traité directement avec les femmes porteuses de ses prothèses en 2007-2008 et cela aussi bien en France qu'en Grande-Bretagne" , a expliqué l'avocat, qui a accès au dossier.
"PIP aurait ainsi proposé 1500 euros et une paire de prothèses à des femmes non satisfaites. L'information ne remontait pas ainsi aux cliniques...