Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les roquettes tombent depuis trois fronts différents sur Israël

Israël s'est retrouvé pris sous le feu sur trois fronts différents ce week-end, essuyant des tirs de roquettes de Syrie et du Liban en plus de ceux décochés de la bande de Gaza. Les raids menés par l'armée israélienne ont fait au moins 25 tués depuis hier, dont un argentier du Hamas.

24 août 2014, 22:05
Les tirs de roquettes sur Israël viennent maintenant aussi de Syrie et du Liban. Les raids aériens sur Gaza, eux, continuent.

Personne n'a revendiqué les tirs venant de Syrie et du Liban, deux voisins avec lesquels Israël reste techniquement en état de guerre.

"Au moins cinq roquettes tirées depuis la Syrie ont touché différents points du plateau du Golan", occupé par Israël depuis la guerre des Six jours en 1967, a indiqué l'armée israélienne.

Pour Israël, la question est de savoir si ces tirs résultent ou non des combats en cours sur le territoire syrien.

Plusieurs tirs récents
L'armée israélienne n'a pas riposté, a indiqué un porte-parole, au contraire du mois de juillet quand un projectile tiré de Syrie l'avait conduite à pilonner des positions de l'armée syrienne.

En juin, des appareils israéliens avaient attaqué des objectifs militaires syriens après qu'un adolescent israélien eut été tué dans ce qu'Israël a qualifié d'attaque par les forces loyales au régime du chef de l'Etat syrien Bachar al-Assad.

Samedi soir, une autre roquette tirée du Liban est tombée dans le nord d'Israël, sans faire de dégâts ou de victimes.

Cette action non plus n'a pas donné lieu à des représailles israéliennes. Mais des hélicoptères israéliens ont survolé la frontière, a rapporté une source de sécurité libanaise.

Responsable du Hamas ciblé
Au moins neuf roquettes avaient été tirées du Liban sur Israël mi-juillet. Israël avait riposté par des tirs d'artillerie.

Du côté de la bande de Gaza, où Israël fait la guerre à l'organisation islamiste Hamas depuis le 8 juillet, les Palestiniens ont poursuivi leurs tirs de roquettes sur Israël, faisant dimanche au moins trois blessés graves.

L'armée israélienne a elle indiqué avoir tué dimanche l'un des argentiers du Hamas, Mohammed al-Oul, dans la ville de Gaza. Tsahal poursuit ses éliminations ciblées de responsables de l'organisation islamique.

Mohammed al-Oul a été tué par une frappe aérienne alors qu'il se trouvait dans le quartier de Rimal-nord dans une voiture civile.

Plus de 2100 tués au total
Benjamin Netanyahu a appelé les habitants de la bande de Gaza à quitter les sites d'où sont tirées des roquettes. Au moins 15 autres personnes au total ont été tuées dans d'autres raids, alors que les bombardements avaient fait neuf tués samedi.

Le Premier ministre israélien, dont les déclarations ont été retransmises à la télévision, s'exprimait au lendemain de la destruction d'un immeuble de 12 étages qui abritait un poste de commandement du Hamas, selon l'état-major. L'effondrement du bâtiment a fait 17 blessés.

Plus de 2100 personnes ont été tuées au total côté palestinien depuis le 8 juillet et le début de l'opération israélienne "Bordure protectrice" contre le Hamas qui contrôle le territoire palestinien, selon les secours locaux. Côté israélien, 64 soldats et quatre civils ont perdu la vie.

Le premier enfant israélien tué par cette guerre vendredi dans un kibboutz proche de la bande de Gaza par un obus palestinien a été être enterré dimanche matin, en présence du président Reuven Rivlin. "Le Hamas est en train de payer, et continuera à payer cher ses crimes", a souligné de son côté M. Netanyahu.

Rentrée différée
Un demi-million d'enfants qui devaient reprendre l'école dimanche dans la bande de Gaza n'ont pas pu le faire.

L'Egypte, grand voisin d'Israël et de la bande de Gaza, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas ont appelé à "un cessez-le-feu à la durée illimitée". M. Netanyahu n'a même pas évoqué dimanche l'appel au cessez-le-feu.

Le Hamas s'est dit "pour tout accord ou tout effort sérieux qui réponde aux exigences palestiniennes".

Par ailleurs, il a dit samedi avoir signé un document présenté par M. Abbas à l'ensemble des groupes palestiniens avant de ratifier le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI).

Votre publicité ici avec IMPACT_medias