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Les travaux de Fernandez

Les Argentins éliront, ce dimanche, un nouveau président connu d’avance, dans un contexte économique morose.

24 oct. 2019, 00:01
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Dimanche, les Argentins se presseront aux urnes pour renouveler leur Parlement et élire un nouveau président. Annoncé vainqueur, avec 48% des voix, le candidat péroniste (lire ci-dessous), Alberto Fernández, n’aura probablement pas besoin de passer par l’épreuve du second tour pour vaincre le président sortant Mauricio Macri. Pour ce faire, il doit réunir soit plus 45% des suffrages, soit plus de 40% avec dix points d’avance sur le second en lice.

Mais triompher dimanche sera le moindre des défis auquel devra faire face le futur président. Il héritera, en effet, d’un pays lourdement endetté, qui n’a pas tiré profit des politiques néolibérales mises en place par le président sortant, Mauricio Macri. De nombreux chantiers l’attendent.

Redresser le cours du peso

A l’arrivée de Mauricio Macri au pouvoir, en 2015, le dollar américain (l’équivalent d’un franc suisse) s’échangeait contre un peu moins de dix pesos argentins. Quatre ans plus tard,...

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