Les personnes déclarées coupables de harcèlement sur internet ("trolling") au Royaume-Uni pourraient encourir des peines allant jusqu'à deux ans de prison. Le gouvernement a dévoilé dimanche des propositions de loi dans ce sens.
"Il s'agit d'une loi pour combattre la cruauté et marquer notre détermination à prendre position contre les meutes aboyant sur internet", a expliqué le secrétaire d'Etat à la Justice, Chris Grayling, au journal "Mail on Sunday".
Ces "trolls" "sont des lâches qui empoisonnent la vie de la nation. Personne ne tolèrerait que l'on distille un tel venin en personne, donc cela n'a pas non plus sa place sur les réseaux sociaux", a-t-il ajouté. "C'est pour cela que nous sommes déterminés à quadrupler la peine encourue" pour de tels délits, qui est de six mois actuellement.
L'inquiétude grandit au Royaume-Uni face au fléau des "trolls" qui postent des messages haineux sur les réseaux sociaux et menacent fréquemment leurs cibles. L'un des derniers cas en date est celui des parents de la petite Madeleine McCann, disparue en 2007 dans le sud du Portugal. La femme accusée de les avoir harcelés sur Twitter a été retrouvée morte dans un hôtel de Leicester (est).