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Les troupes syriennes tentent de prendre le contrôle du quartier rebelle de Khaldiyé

Le quartier rebelle de Khaldiyé à Homs, est assailli par l'armée syrienne. La Chine appelle les deux camps au calme.

08 juin 2012, 10:16
Les troupes syriennes tentaient vendredi de prendre d'assaut le quartier rebelle de Khaldiyé, dans la ville de Homs (photo d'archive prise à partir d'une vidéo), après l'avoir violemment bombardé.

Les troupes syriennes tentaient vendredi de prendre d'assaut le quartier rebelle de Khaldiyé, dans la ville de Homs (centre), après l'avoir violemment bombardé, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La Chine, elle, a appelé les deux camps à mettre fin aux violences.

Le quartier, situé dans le nord de la ville et où sont encore retranchés des rebelles, était bombardé de manière intermittente depuis le matin avec "en moyenne cinq obus par minute", selon l'OSDH.

Par ailleurs, au moins deux membres des services de sécurité ont été tués dans l'explosion d'une voiture piégée devant un poste de police dans la ville d'Idleb (nord-ouest), selon les informations préliminaires de l'ONG.

Appel de la Chine

La Chine a appelé vendredi l'opposition et les forces du président Bachar al Assad à mettre fin aux violences et à appliquer le plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan.

Pékin "condamne fermement" la mort de civils innocents et souhaite que les auteurs de ces crimes soient punis, a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Liu Weiman, lors d'un point presse quotidien. Les derniers développements en Syrie rendent les efforts déployés par le diplomate ghanéen encore plus nécessaires, a-t-il ajouté.

L'opposition a accusé le régime de Damas et des milices alliées d'avoir commis un massacre qui a fait 78 morts mercredi. En outre, selon l'OSDH, au moins 58 personnes - 27 civils, 28 membres de troupes gouvernementales et pro-régime et trois rebelles - ont été tuées jeudi dans les violences en Syrie.

Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a mis en garde jeudi soir contre le risque "imminent et réel" d'une guerre civile en Syrie après quinze mois de violences dans le pays. M. Annan a de son côté affirmé que la crise risquait de devenir "incontrôlable" si la pression internationale sur Damas ne produit pas rapidement des résultats.

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