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Les Vénézuéliens élisent le successeur de Hugo Chavez ce dimanche

Le Venezuela se rend aux urnes ce dimanche. Avec pour objectif de trouver un successeur à Hugo Chavez à la tête du gouvernement. Le président par intérim Nicolas Maduro et le leader de l'opposition Henrique Capriles sont au coude à coude.

14 avr. 2013, 09:05
Les Vénézuéliens élisent ce dimanche un successeur à Hugo Chavez. Le président par intérim Nicolas Maduro, et le leader de l'opposition Henrique Capriles (photo) sont candidats.

Les Vénézuéliens élisent ce dimanche un successeur à Hugo Chavez, mort d'un cancer le 5 mars. Son dauphin Nicolas Maduro, président par intérim, a selon les sondages toutes les chances d'accéder au pouvoir suprême.

Les bureaux de vote ouvriront leurs portes à 06h00 locales (12h30 en Suisse) et fermeront normalement à 18h00 (00h30 lundi), mais ils pourraient rester ouverts un peu plus longtemps que prévu en cas d'affluence. Les résultats sont attendus dans la soirée de dimanche, soit dans la nuit de dimanche à lundi en Europe.

Malgré les efforts déployés par le chef de file de l'opposition Henrique Capriles, jeune gouverneur de l'Etat de Miranda, la plupart des sondages d'opinion accordent une forte avance au président par intérim, qui bénéficie de l'aura du président défunt et de l'élan de sympathie, voire d'adoration qui a accompagné sa mort.

Nicolas Maduro, ancien conducteur de bus et dirigeant syndical âgé de 50 ans, promet de s'en tenir strictement aux préceptes de la révolution bolivarienne lancée par son mentor, dont il a copié la rhétorique musclée pendant la campagne.

Nicolas Maduro devra relever de vastes défis s'il l'emporte, comme celui de garder le contrôle d'une coalition chaviste hétérogène qui rassemble idéologues de gauche, hommes d'affaires, officiers de l'armée et miliciens armés regroupés au sein des 'colectivos'.

L'espoir subsiste

Mais la tâche s'annonce encore plus monumentale pour Henrique Capriles en cas de victoire: il devrait alors vaincre la méfiance de millions de chavistes qui redoutent de voir disparaître la révolution sociale instaurée par l'ancien homme fort de Caracas.

Le chef de l'opposition continue d'espérer un élan de dernière minute en sa faveur en dénonçant la polarisation du pays sous Chavez et en prônant une économie "à la brésilienne" combinant libéralisme et programmes sociaux dans ce pays de 29 millions d'habitants doté des plus vastes réserves au monde de pétrole brut.

Samedi, à la veille de la présidentielle, les admirateurs de Hugo Chavez ont marqué le 11e anniversaire du retour au pouvoir du "Comandante", le 13 avril 2002, après l'échec d'un coup d'Etat qui avait bénéficié de l'appui tacite des Etats-Unis.


 
 

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