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Les vêtements, le plus gros danger en Europe

Les vêtements et les textiles sont les principaux produits signalés comme dangereux dans l'Union européenne. Au total, quelque 1803 produits ont été dénoncés dans le cadre du système RAPEX de l'UE l'an dernier.

08 mai 2012, 13:55
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Après les vêtements, la deuxième catégorie de produits dangereux signalés au système d'alerte européen est celle des jouets, selon le rapport publié mardi par la Commission européenne. Suivent les appareils électriques et les cosmétiques. Plus d'un produit sur deux notifié comme dangereux dans l'UE est d'origine chinoise.

Si les textiles de mauvaise qualité signalés l'ont été dans la plupart des cas pour des risques de suffocation ou d'irritation, pour les jouets, il s'agissait principalement de risques d'étouffement. Les risques de blessures sont le plus souvent signalés (26% des cas), suivis par les risques chimiques (19%) et de suffocation (15%).

Outre les 27 pays de l'UE, l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein participent également au système d'alerte. La Suisse ne fait pas partie de Rapex, mais elle reçoit indirectement des alertes. Ces dernières années, plusieurs produits ont pu être retirés de Suisse grâce à ce système.

Coupes budgétaires en cause

Pour la première année, le nombre total de signalements diminue depuis la mise en place en 2004 du système d'alerte. La baisse des notifications pourrait être en partie due à des coupes dans les budgets et des restrictions de ressources dans les administrations nationales, reconnaît la Commission européenne.

Mais il faut aussi "noter que le système a désormais atteint un niveau de stabilité et de maturité" qui permet notamment une amélioration de la qualité des notifications, a ajouté l'exécutif européen dans un communiqué.

Pour le commissaire européen chargé du dossier, le Maltais John Dalli, "le fait que l'on trouve moins de produits dangereux sur le marché de l'Union européenne est une bonne nouvelle pour les consommateurs". Il appelle toutefois les Européens "à rester mobilisés pour pouvoir relever les défis découlant de la mondialisation de la chaîne d'approvisionnement".

Après la Chine, 19% des notifications ont concerné l'an dernier des produits d'origine européenne, et 15% des produits originaires d'autres pays. Quelque 8% ont porté sur des produits d'origine inconnue (contre 23% en 2004, une diminution constante qui s'explique par les progrès en matière d'identification des produits).

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