Sur l'île de Martha's Vineyard, Barack Obama a mis ses vacances entre parenthèses, hier, pour prendre la parole et condamner l'attaque sanglante de l'armée en Egypte. Un peu plus tôt, le président américain avait informé le pouvoir égyptien de l'annulation de l'Opération Bright Star, exercice militaire d'envergure qui se tient chaque deux ans et que les deux nations devaient partager le mois prochain dans le Sinaï.
"Les Etats-Unis doivent adopter une position ferme ", nous confiait peu avant l'allocution Yezid Sayigh, chercheur auprès du Carnegie Middle East Center de Beyrouth. "Le calcul de l'armée est sans doute d'avancer prudemment tant qu'elle n'écope pas d'une sanction. A la suite du coup d'Etat, la réponse américaine a été si faible qu'elle s'est sentie légitimée."
Hier, Barack Obama a également laissé peser la menace d' "autres mesures" sans en indiquer davantage. Il ne s'est ainsi pas attaqué au montant de 1,3 milliard de...