Après avoir pris congé du premier ministre britannique, David Cameron, les leaders des autres pays de l’UE se sont retrouvés à vingt-sept, hier, afin de débattre entre eux du Brexit – ils ne feront pas de cadeau à Londres – et de l’avenir de la construction européenne – un thème qui les divise. Parallèlement, la première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a lancé une offensive diplomatique à Bruxelles.
«Face à un royaume désuni, on a plus que jamais besoin d’une Europe unie», a commenté le premier ministre luxembourgeois, en se rendant au sommet «informel» des Vingt-Sept. Ils doivent afficher «leur volonté de dégager une stratégie pour un renouveau du projet européen», a ajouté son homologue belge, Charles Michel.
Le moins bureaucratique
La volonté de réconcilier l’Europe avec ses citoyens, désabusés, existe. La stratégie, pour y parvenir, pas encore.
«Les Européens attendent davantage de nous, pour ce...