Que le Royaume-Uni ne se berce plus «d’illusions», a prévenu, hier, Angela Merkel. «Un pays tiers ne bénéficiera pas des mêmes droits ou de droits plus avantageux qu’un Etat membre» de l’Union européenne.
La chancelière allemande a adressé cette piqûre de rappel à Londres, devant le Bundestag, à l’avant-veille d’un sommet européen où les 27 futurs ex-partenaires des Britanniques définiront des «orientations de négociation» sur le Brexit. Les pourparlers débuteront peu après les élections législatives britanniques du 8 juin: Albion sortira de l’UE le 29 mars 2019.
Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept ont préparé, hier, ce sommet, dont le principal enjeu sera de tester l’unité des Européens vis-à-vis de Londres.
Hier, le front tenait (toujours) bon. Un «signal sans précédent de confiance, de consensus et d’unité» a été lancé, a commenté le vice-premier ministre maltais, Louis Grech, dont le pays occupe la présidence tournante de l’UE, après que...