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Libération par Israël du président du Parlement palestinien

Israël a libéré jeudi le président du Conseil législatif (Parlement) palestinien Aziz Dweik, membre du mouvement islamiste Hamas, détenu sans inculpation depuis janvier. L'armée israélienne avait justifié son arrestation par son «implication présumée dans les activités d'un groupe terroriste».

19 juil. 2012, 20:59
Aziz Dweik, président du Parlement palestinien, a été libéré des prisons israéliennes.

«Le Dr Aziz Dweik a été relâché au barrage de Beit Sira», près de Ramallah en Cisjordanie, a déclaré à l'AFP son directeur de cabinet  Bahaa Youssef.

La porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne, Sivan Weizman, a indiqué de son côté que «M. Dweik avait été libéré de la prison d'Ofer».

Son avocat, Fadi Qawasmeh, avait indiqué lundi qu'Israël avait accepté sa demande de ne pas renouveler la détention administrative de six mois du président du Parlement palestinien. 

Appel lancé 

M. Dweik, arrêté le19 janvier à un barrage de l'armée  israélienne en Cisjordanie, entre Ramallah et Jérusalem, avait été placé peu après en détention administrative pour six mois. 

De leur côté, trois ONG de défense des droits de l'Homme (Médecins pour les droits de l'Homme-Israël, Addameer et Al-Haq) ont réitéré dans un communiqué «leur profonde inquiétude pour la vie des prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons  israéliennes, en particulier pour Akram Rikhawi, gravement malade, qui en est à son 99e jour de grève de la faim». 

Elles demandent «l'accès illimité de tous les grévistes de la faim à des médecins indépendants», ainsi que la «libération d'Akram  Rikhawi pour des raisons humanitaires», de même que celles des «prisonniers en détention administrative Hassan Safadi et Samer al- Barq», en grève de la faim depuis respectivement 29 et 59 jours, selon le texte. 

La détention administrative, disposition controversée héritée du mandat britannique sur la Palestine, autorise l'incarcération sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois, renouvelables indéfiniment. Israël y recourt pour garder secrets les dossiers des suspects et protéger son réseau d'informateurs, considérés comme des «collaborateurs» par les Palestiniens.

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