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Libye: au moins huit morts dans l'explosion de voitures piégées à Benghazi

Une attaque a fait au moins huit morts lundi dans l'explosion de plusieurs voitures piégées près d'une académie militaire à Benghazi, dans l'est libyen.

17 mars 2014, 17:09
Douze enfants ont été blessés mercredi par une attaque à la bombe dans une école privée de la ville libyenne de Benghazi.

Au moins huit personnes ont été tuées lundi dans l'explosion de plusieurs voitures piégées près d'une académie militaire à Benghazi, dans l'est libyen, a-t-on appris de sources militaire et hospitalière. L'attaque a blessé en tous cas treize personnes.

Une première bombe a explosé devant le porche d'entrée de l'école, alors même qu'une foule en sortait après une cérémonie de remise de grades. Une ou deux autres charges ont sauté presque simultanément. Les explosions n'ont pas été revendiquées pour le moment.

La région orientale de la Libye et en particulier Benghazi, bastion de la révolution qui a renversé en 2011 le régime de Mouammar Kadhafi, est depuis le théâtre d'une vague d'assassinats visant des policiers et des militaires. Des inconnus ont abattu un ressortissant français dans cette ville ce mois-ci, et la police a retrouvé sept Egyptiens coptes tués par balles sur une plage.

Plusieurs morts en décembre

Le 22 décembre, un attentat suicide à la voiture piégée avait touché un poste de sécurité à 50 kilomètres de Benghazi, et fait 13 morts. Un enseignant américain a également été abattu à Benghazi en décembre dernier.

La majeure partie des pays étrangers ont fermé leurs consulats à Benghazi et certaines compagnies aériennes étrangères ont interrompu leurs liaisons avec la grande ville de Cyrénaïque, à la suite de la mort de l'ambassadeur des Etats-Unis et de trois autres Américains dans un attentat islamiste commis en septembre 2012.

Politique très instable

La situation politique du pays est en outre très instable. Le Premier ministre Ali Zeidan a été limogé après un vote de défiance du Parlement le 12 mars, ce qu'il a qualifié de "décision illégale", dénonçant une "falsification" du vote et une "manoeuvre".

Peu après l'éviction de M. Zeidan, le ministre de la défense Abdallah al-Theni a été chargé par le Parlement d'assurer l'intérim jusqu'à la nomination d'un nouveau chef du gouvernement, dans un délai de deux semaines.

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