Les chiffres réels sont certainement plus élevés, a précisé la porte-parole du HCR à Genève Melissa Fleming. Environ un quart des déplacés vivent dans la ville de Benghazi, dans l'est du pays.
"A Benghazi, le système de santé s'est effondré, plus de 60 écoles et universités sont fermées, la criminalité se répand", a-t-elle déclaré. Les combats font de nombreuses victimes civiles, selon les informations du HCR..
Le conflit empêche aussi le retour des civils à Misrata, Tripoli, Warshafana et dans les monts Nafusa à l'ouest ainsi qu'à Awbari dans le sud. Le HCR craint que la situation des déplacés se prolonge.
L'agence de l'ONU a seulement un accès limité au pays et opère à distance. Elle peut fournir une aide grâce à des partenaires locaux. Une précédente estimation de l'ONU en septembre avait recensé 230'000 déplacés.