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Littérature: un auteur britannique pense avoir trouvé la maison de James Bond

James Bond aurait vécu au 25 Wellington Square, dans le quartier de Chelsea à Londres. Après un travail de recherche sur le célèbre espion et son auteur, Ian Fleming, c’est ce qu’a annoncé un écrivain écossais dans le très sérieux journal britannique Times.

17 juil. 2020, 08:15
William Boyd pose aussi avec sa nouvelle de James Bond, "Solo", en 2013. L'Ecossais est passionné par la vie de l'auteur du célèbre espion du MI6.

L’auteur britannique William Boyd a affirmé jeudi avoir découvert la maison où habitait le célèbre agent secret James Bond à Londres, en examinant minutieusement la vie de Ian Fleming et ses ouvrages. Le créateur du personnage n’a jamais dévoilé cette information.

Dans les années 1950 et 1960, Ian Fleming a écrit quatorze livres sur James Bond, dont deux recueils de nouvelles. Sans révéler l’endroit exact où il vivait, il avait ouvertement dit que son charismatique agent secret habitait dans le quartier londonien de Chelsea.

 

 

Après avoir relu l’intégralité de la série avant de rédiger en 2013 sa propre suite, dans un roman intitulé «Solo», William Boyd a estimé jeudi dans le supplément littéraire du Times que l’espion britannique vivait au 25 Wellington Square, à Chelsea.

«C’est là que se trouvait l’appartement de James Bond», a affirmé l’écrivain. Il est «évident qu’il ne vivait pas vraiment quelque part», James Bond étant un personnage de fiction, mais qu’on peut sans doute retrouver l’appartement dont s’était inspiré l’auteur, a-t-il ajouté.

Appartement d’un critique littéraire

Il a pour ce faire commencé par recouper les éléments présentés dans divers ouvrages de la série. Dans «Moonraker» (1955), Ian Fleming dépeint le logis de James Bond comme «un appartement confortable donnant sur un square planté d’arbres, à côté de la King’s Road», célèbre rue de Chelsea.

William Boyd a ensuite utilisé la description donnée dans «Opération Tonnerre» (1961), selon laquelle l’appartement n’était pas situé très loin en voiture de Hyde Park, pour réduire son périmètre à Wellington Square.

 

 

Afin de déterminer le numéro exact, l’auteur britannique s’est ensuite penché sur la vie personnelle de Ian Fleming, s’intéressant entre autres à sa période en tant que journaliste au Sunday Times. Il s’est alors aperçu qu’un de ses collègues, le critique littéraire Desmond MacCarthy, habitait au 25 Wellington Square. Avec sa femme, ils étaient connus pour être des «bouts en train légendaires», qui recevaient souvent dans leur maison «devenue une sorte de salon».

«Les preuves sont convaincantes. Il est très probable que Ian Fleming soit allé à une ou plusieurs des fêtes données par les MacCarthys», a ajouté M. Boyd.

Selon lui, l’appartement du couple disposait effectivement d’un «long salon aux grandes fenêtres», comme décrit dans «Bons baisers de Russie» (1957), ajoutant que si le salon de l’espion était décrit comme «tapissé de livres», c’était sans doute un clin d’oeil à la profession de Desmond MacCarthy.

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