Votre publicité ici avec IMPACT_medias

LIVE: Le parlement vote une loi permettant la libération de Timochenko

Le Parlement ukrainien a voté vendredi une loi permettant la libération de l'opposante Ioulia Timochenko.

21 févr. 2014, 18:07
Iulia Timochenko, ancien Premier ministre, avait été condamnée en 2011 à sept ans de prison pour abus de pouvoir.

18h: Le Parlement ukrainien a voté vendredi une loi abolissant l'article du code pénal au titre duquel a été condamnée l'opposante Ioulia Timochenko, ouvrant théoriquement la voie à sa libération. La chambre a également voté en faveur du limogeage du ministre de l'Intérieur Vitaly Zakhartchenko, qui a ordonné des actions violentes contre les manifestants de la place de l'Indépendance à Kiev.

16h15 Les députés ukrainiens ont adopté à une forte majorité une résolution appuyant un retour à la Constitution de 2004, qui limite les prérogatives du chef de l'Etat au profit du Parlement. Ce vote est conforme à l'accord de sortie de crise signé en milieu de journée par le président Viktor Ianoukovitch et les chefs de file de la contestation. La Rada, le Parlement monocaméral dominé par le Parti des Régions de Ianoukovitch, a aussi voté une amnistie inconditionnelle pour toutes les personnes arrêtées ou susceptibles d'être poursuivies en raison de leur implication dans le mouvement de contestation actuel contre le président.

15h00 L'accord de sortie de crise a été signé au palais présidentiel de Kiev par les chefs de l'opposition et le président Viktor Ianoukovitch. L'accord prévoit une élection présidentielle anticipée, une révision de la Constitution et la formation d'un gouvernement d'union nationale.

14h30 Le comité représentant les occupants de la place de l'Indépendance ("Maïdan") à Kiev "a voté pour que les trois leaders de l'opposition signent l'accord avec le président (Viktor) Ianoukovitch au sujet de la résolution du conflit". Le leader de l'opposition Oleg Tiagnibok a encore déclaré que cet accord était valable à la condition que les actuels ministre de l'Intérieur et procureur général soient exclus de tout gouvernement provisoire.

13h15 "Moment délicat concernant l'accord sur le règlement de la crise en Ukraine. Toutes les parties doivent avoir en tête qu'un compromis ne peut pas être satisfaisant à 100%" pour tous, a écrit le ministre polonais Radoslaw Sikorski sur son compte Twitter après avoir rencontré le président Victor Ianoukovitch.

12h00 Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a annoncé la tenue d'une élection présidentielle anticipée, à l'issue de négociations avec l'UE, l'opposition et la Russie pour une sortie de crise. Il a en outre accepté un retour à la Constitution de 2004 avec des pouvoirs présidentiels réduits.

10h50 Le gouvernement et la police ont annoncé que des manifestants avaient ouvert le feu à Kiev sur des policiers. Ceux-ci ont aussi tiré. "Les tirs se poursuivent", écrit le ministère ukrainien de l'Intérieur dans un communiqué.

La police affirme dans un autre communiqué que "des participants impliqués dans les troubles de masse ont ouvert le feu sur des agents de police et tenté une percée en direction de l'enceinte du parlement". Elle a précisé ensuite que les policiers avaient riposté.

La police ne dit pas si ces échanges de coups de feu ont fait des victimes. Aucune confirmation n'a pu être obtenue dans les rangs des contestataires qui occupent la place de l'Indépendance.

09h30: Un projet d'accord entre le pouvoir ukrainien, l'opposition, l'UE et la Russie, fait encore l'objet de consultations et "on ne peut rien dire de définitif avant la fin de la matinée", a déclaré le ministre français Laurent Fabius. Les négociations vont "reprendre à midi heure locale" (11 heures en Suisse), selon la diplomatie polonaise.

"L'opposition, en particulier, veut pouvoir consulter un certain nombre de ses mandants, ce qui est tout à fait compréhensible", a expliqué le ministre français des Affaires étrangères à la radio privée Europe 1 de Pékin où il venait d'arriver après avoir participé aux négociations à Kiev.

Nous avons convenu à la fois avec le pouvoir ukrainien et avec l'opposition de ne pas communiquer avant que tout soit effectivement bouclé", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a de son côté confirmé l'existence d'un projet d'accord, mais sa version définitive n'a pas encore été bouclée. Les négociations des ministres de l'UE à Kiev vont "reprendre à midi heure locale", a déclaré le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères Marcin Wojciechowski.

08h00 La présidence ukrainienne a annoncé vendredi matin qu'un accord avait été trouvé avec Laurent Fabius, Frank-Walter Steinmeier et Radoslaw Sikorski, les trois ministres européens envoyés en mission de médiation à Kiev par l'UE. Il doit être signé dans la journée, a-t-elle ajouté.

La présidence, qui indique que la signature est prévue à midi (11 heures en Suisse), ne fournit aucun détail sur le contenu de cet accord, qui n'a pas encore été confirmé dans l'entourage des trois ministres européens.

Un peu tôt, le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski a déclaré qu'"après des négociations toute la nuit, les discussions s'étaient achevées à 07h20". Une source diplomatique européenne évoquait des "négociations très difficiles" censées reprendre avant la mi-journée.

"Les négociations sont très difficiles et ont duré toute la nuit", a dit cette source à Kiev. "Il y a une pause mais les participants se retrouveront de nouveau avant la mi-journée."

Les ministres des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, polonais, Radoslaw Sikorski, et allemand, Frank-Walter Steinmeier, qui étaient jeudi à Kiev, ont prolongé leur séjour pour mener ces négociations nocturnes. Ils tentent de trouver une issue à la crise et aux violences, qui ont fait 75 morts ces deux derniers jours, dont 47 pour la seule journée de jeudi.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias