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Loi Travail : François Hollande assure le maintien du projet

François Hollande a assuré le maintien du texte sur la loi sur le travail. Il assurerait de meilleurs performances aux entreprises et offrirais des droits nouveaux aux salariés.

31 mai 2016, 08:06
François Hollande maintient la loi Travail.

Le projet de loi française sur le travail "ne sera pas retiré", assure mardi le président français François Hollande dans le quotidien Sud Ouest. Le socialiste réaffirme également sa détermination à préserver les "principes" de l'article 2, socle du texte controversé.

"La philosophie et les principes de l'article 2 seront maintenus", affirme le président de la République. L'article 2 consacre la primauté de l'accord d'entreprise sur la convention de branche en matière d'aménagement du temps de travail. Il "prévoit que l'accord d'entreprise, pour être valide, devra être approuvé par les syndicats qui représentent une majorité de salariés. C'est un verrou très sérieux", estime le chef de l'Etat.

Quant au projet de loi, "ce texte assure de meilleures performances pour les entreprises et offre des droits nouveaux aux salariés. C'est parce que c'est une loi de progrès utile à notre pays que je considère qu'il est nécessaire de le mener jusqu'à son terme", souligne-t-il.

Recours au 49.3

Pour le président, "le débat qui va s'ouvrir la semaine prochaine au Sénat sera intéressant. Nous verrons ce que la droite proposera en matière de droit du travail puisqu'elle y est majoritaire. La comparaison fera sans doute progresser la raison".

A l'instar du premier ministre, Manuel Valls, le président n'exclut pas, en seconde lecture, un nouveau recours au 49.3 de la constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote à l'Assemblée nationale. Il dit toutefois "préférer que le texte soit adopté sans y avoir recours, mais pas au prix d'un renoncement".

"Après six ou sept mois de débats, qui osera dire que le gouvernement sera passé en force? Ensuite, le texte s'appliquera et les Français pourront alors juger. Il restera neuf mois jusqu'à l'élection présidentielle; ils verront concrètement s'il aura permis des progrès et se prononceront en conséquence", ajoute-t-il.

 

 

Le chef de l'Etat ne dit en revanche mot des biais possibles pour sortir de la crise sociale, qui perdure contre la loi au terme d'une semaine marquée par divers mouvements sociaux, dans les transports notamment

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