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Loi Travail: manifestations dans plusieurs villes la France

Des dizaines de milliers de personnes sont à nouveau descendues dans les rues des grandes villes de France jeudi, à l'appel des syndicats, pour manifester contre la réforme du droit du travail. Samedi, ce sont les "Insoumis" de Mélenchon qui donneront de la voix.

21 sept. 2017, 17:10
/ Màj. le 21 sept. 2017 à 20:30
Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Paris (photo) et dans d'autres villes françaises.

"La loi Macron, c'est pour les patrons", ont clamé des dizaines de milliers de personnes réunies jeudi dans plusieurs villes françaises pour fustiger la réforme du droit du travail. Une nouvelle démonstration de force est maintenant attendue samedi avec la manifestation des "Insoumis" de Jean-Luc Mélenchon.

 

Manifestation à Lyon:

 

A Paris, Rennes ou Marseille, les slogans et pancartes rivalisaient de créativité. Mais par rapport à la première manifestation du 12 septembre dernier, la mobilisation de jeudi semblait en retrait, en régions comme à Paris, selon les chiffres recueillis dans la journée par l'AFP auprès des organisateurs et des autorités.

Dans la capitale, 16'000 personnes ont manifesté selon la police, 55'000 selon la CGT, le principal syndicat organisateur. Le nombre de manifestants était estimé à environ 60'000 il y a dix jours.

 

 

 

Sur l'ensemble du pays, le mouvement de la semaine dernière avait réuni entre 220'000 et 500'000 personnes (chiffres de la police et des organisateurs), confrontant alors le président Emmanuel Macron à son premier test social depuis son élection en mai dernier.

Le "niveau de mobilisation est équivalent à la semaine dernière", a cependant assuré Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Le ministère de l'intérieur a avancé dans la soirée le chiffre de 132'000 participants dans toute la France.

Mélenchon se chauffe

Après le mouvement syndical de jeudi viendra l'action politique samedi, avec une autre manifestation organisée cette fois uniquement à Paris par la gauche radicale. Son leader Jean-Luc Mélenchon, qui qualifie les réformes Macron de "coup d'Etat social", voit dans cette action le moyen de conforter son rôle de "principal opposant" au président de la République, en perte de vitesse dans les sondages.

Mais le président Macon n'a aucune intention de céder et veut promulguer dans les prochains jours la réforme du travail, une des promesses phare de sa campagne. Le texte prévoit d'accroître la "flexibilité" de la réglementation du travail, de plafonner les indemnités de licenciement ou de passer outre les syndicats pour négocier dans les entreprises de moins de cinquante salariés.

Le gouvernement du Premier ministre Edouard Philippe martèle de son côté que la réforme du code du travail sera un remède contre le "chômage de masse". Le taux de sans-emplois atteint 9,6% en France, contre une moyenne de 7,8% en Europe.

Plébiscités par le patronat, les textes réformant le droit du travail doivent être examinés ce vendredi en Conseil des ministres avant d'être promulgués peu après.

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