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Luc Besson visé par deux enquêtes préliminaires

Soupçonné d'abus de biens sociaux en lien avec sa société EuropaCorp, le réalisateur et producteur français Luc Besson est visé par deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris.

14 nov. 2014, 06:56
Le réalisateur Luc Besson est visé par deux enquêtes préliminaires, ouvertes par le parquet de Paris. Il est soupçonné d'abus de biens au sein de sa propre société EuropaCorp.

Le réalisateur et producteur français Luc Besson est visé par deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. La police investigue sur la base de soupçons d'abus de biens sociaux en lien avec la société EuropaCorp appartenant au réalisateur.

La première enquête, confiée à la brigade financière de la police judiciaire parisienne, avait été ouverte en octobre 2013 après un signalement des commissaires aux comptes d'EuropaCorp, a indiqué la source, confirmant une information de la radio BFM Business. La seconde, consécutive à la plainte d'un ancien associé de Luc Besson, a été confiée à l'office anti-corruption de la police judiciaire.

Ces procédures sont également susceptibles de concerner l'associé de Luc Besson, Christophe Lambert, directeur général d'EuropaCorp. En cause, selon BFM Business, l'organisation de soirées à la Cité du cinéma et le transfert de droits d'organiser ces événements à une autre société dont Luc Besson est aussi l'actionnaire majoritaire, mais dont les actionnaires minoritaires sont différents. Sollicitée, EuropaCorp n'était pas joignable dans l'immédiat.

A l'issue d'une enquête préliminaire, le parquet peut décider de désigner des juges d'instruction pour approfondir les investigations, citer directement les protagonistes devant un tribunal ou classer sans suite. Ces enquêtes préliminaires ne sont pas liées à celle ouverte en décembre 2013 sur la Cité du cinéma de Saint-Denis.

Cette enquête faisait suite à un signalement sur les conditions de financement de la construction et du fonctionnement de la Cité du cinéma par la Cour des Comptes. Celle-ci s'était inquiétée de faits susceptibles d'être reconnus comme "délit de détournement de fonds publics et de recel de ce délit".

Selon cette note, "le financement public de la Cité du cinéma" avait été "décidé contre l'avis des services de l'Etat et de la Caisse des dépôts et consignations, principal financeur du projet". EuropaCorp avait évoqué une "suspicion infondée". Installée dans une ancienne centrale thermique à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la Cité du cinéma avait été inaugurée en septembre 2012.

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