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Lutte contre Ebola: les hélicoptères militaires suisses ne s'envoleront pas de stôt

Les hélicoptères militaires suisses ne s'envoleront pas de sitôt pour soutenir l'aide humanitaire dans les pays touchés par le virus Ebola. Aucun partenaire militaire étranger n'a pu être trouvé jusqu'ici. Le Conseil fédéral en a pris acte mercredi.

19 nov. 2014, 14:42
epa04454709 Medical personnels of Medicins sans Frontieres (MSF) (doctors without boarders) attend an Ebola security training session, during a press visit, at the Ebola MSF World training center in Brussels , Belgium, 20 October 2014 prior to departing for affected African countries. MSF state that since April, hundreds of medical personnel have already passed through the Brussels training center.  EPA/OLIVIER HOSLET

La Suisse n'enverra pas de sitôt ses hélicoptères militaires pour soutenir l’aide humanitaire dans les pays d'Afrique de l'Ouest frappés par l’épidémie d’Ebola. Aucun partenaire militaire étranger n'a pu être trouvé jusqu'ici. Le Conseil fédéral en a pris acte mercredi.

Les hélicoptères suisses ne pourront prendre leur envol qu’avec la collaboration d’un Etat qui serait disposé à intégrer un élément suisse dans la planification de son dispositif d’engagement. "Malgré les efforts considérables déjà déployés", un tel partenaire n’a pas encore été déterminé.

La décision d'envoyer des hélicoptères de l’Armée suisse ne figure donc pas à l’ordre du jour. Si les conditions générales sur place permettaient toutefois un engagement, l’affaire serait soumise ultérieurement au Conseil fédéral, précise ce dernier. En attendant, le détachement de l’Armée suisse est prêt et suit, depuis lundi dernier, une instruction.

La stratégie développée par la communauté internationale prévoit l’engagement d’équipes mobiles héliportées. Le Conseil fédéral avait donné mi-octobre son feu vert de principe à un engagement. Deux ou trois hélicoptères de l'armée et environ 90 volontaires pourraient être dépêchés en priorité au Libéria.

Il s'agirait de transporter du personnel humanitaire ou médical ainsi que du matériel dans les régions reculées d'Afrique de l'Ouest. Mais pas des personnes malades. Le Parlement devrait donner son aval le cas échéant.

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