Face au risque de tensions après l’assassinat d’un prêtre dans une église par deux djihadistes, le président François Hollande a réuni hier les autorités religieuses pour tenter de maintenir la cohésion de la société française, déjà été très ébranlée par l’attentat de Nice.
A l’Elysée, les représentants des différentes religions ont affiché leur unité. Ils ont notamment demandé au chef de l’Etat une sécurité renforcée des lieux de culte.
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a fait part de la «sidération» des musulmans devant «un sacrilège blasphématoire». L’archevêque de Paris, André Vingt-Trois, a estimé que les croyants de France «ne doivent pas se laisser entraîner dans le jeu politique» du groupe Etat islamique (EI) qui «veut dresser les uns contre les autres les enfants d’une même famille».
«Le vrai risque, c’est une radicalisation d’une partie de l’opinion catholique, dont une part non négligeable déjà...