Le candidat de la droite à la présidentielle française, François Fillon, a confirmé, hier, qu’il a été convoqué par les juges afin d’être mis en examen. Mais il a maintenu sa candidature à l’élection présidentielle, qui a lieu dans moins de deux mois.
«Mon avocat a été informé que je serai convoqué le 15 mars par les juges d’instruction pour être mis en examen», a déclaré François Fillon à la presse, dans son QG de campagne. Le candidat, affaibli depuis près de deux mois par une affaire d’emplois fictifs présumés de son épouse, a ajouté: «Je ne céderai pas, je ne me retirerai pas.»
Estimant que la présomption d’innocence le concernant a «disparu», que l’enquête le visant lui et sa famille est «entièrement à charge» et qu’il n’est pas traité comme «un justiciable ordinaire», il a dénoncé un «assassinat» politique. «Ce n’est pas moi seulement qu’on assassine, c’est l’élection présidentielle,...