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Manuel Valls gouvernera avec une majorité plus étriquée

Le premier ministre n'a obtenu, hier, qu'une majorité relative. Trente et un députés socialistes se sont abstenus de voter à l'Assemblée nationale.

17 sept. 2014, 00:01
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Avant même de penser à "réformer", comme il l'a proposé, Manuel Valls considère d'emblée que "gouverner, c'est d'abord tenir, gouverner, c'est résister". Une priorité sémantique qui témoigne d'une gauche gouvernementale bunkerisée.

Pendant que le président apparaît reclus à l'Elysée, le premier ministre, embastillé à Matignon, traîne quelques sabres et rompt quelques lances à l'Assemblée, tentant de ressouder, avec un succès relatif, des troupes tiraillées sur leur gauche. Sinon pourquoi, sur fond de réforme territoriale bricolée, d'économie en panne et de pacte de responsabilité enlisé, quérir une seconde fois en cinq mois cette confiance que l'usage républicain ne requiert pas explicitement?

Si une partie de la majorité fronde, si le patronat gronde, si l'opposition vagabonde en quête de son chef, hors des jeux institutionnels, les Français se morfondent.

Malgré son talent oratoire, le premier ministre demeure à la peine, porteur d'un message difficilement audible pour un peuple qui n'écoute plus sa...

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