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Marches silencieuses en France en mémoire des victimes

Plusieurs marches à Paris et en province étaient organisées dimanche à la mémoire des trois enfants, de leur enseignant juif et des trois militaires abattus froidement dans le sud-ouest de la France par Mohamed Merah dans des tueries qui ont bouleversé le pays.

25 mars 2012, 15:42
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A Strasbourg (est), 300 personnes se sont rassemblées dimanche matin devant la synagogue, a constaté un journaliste de l'AFP. Sous un soleil printanier, sept bougies ont été allumées par sept enfants, en mémoire des victimes. La prière des morts a été prononcée et le rassemblement a été conclu par une minute de silence.

A Lyon (centre), environ 200 personnes se sont rassemblées devant la mairie sur la façade de laquelle deux banderoles avaient été dressées, l'une appelant à refuser "le racisme, l'antisémitisme, la haine des étrangers et l'intégrisme", l'autre énumérant la liste des sept victimes.

"Notre pays vient de connaître une des pires tragédies de son histoire récente et nous en sommes tous profondément marqués", a déclaré le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb. C'est "une tragédie qui nous accable et nous interpelle en même temps", a-t-il ajouté se demandant "comment une société comme la nôtre peut-elle engendrer un tel monstre froid ?"

Le président de la Licra, l'avocat lyonnais Alain Jakubowicz, a dénoncé "ces fous de Dieu qui ne font que bafouer leur Dieu". "Hier, c'était l'idéologie nazie qui tuait les enfants juifs, aujourd'hui c'est le fanatisme religieux. Quelle différence ?", a-t-il lancé.

Un grand défilé silencieux pour "la République unie contre le racisme, l'antisémitisme et l'intégrisme" était prévu dans l'après-midi dans la capitale à l'appel de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), de SOS Racisme, de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et de l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT).

A Toulouse, la communauté juive devait se réunir dans le quartier de la Roseraie et se recueillir devant l'école juive Ozar Hatorah, où ont été tués lundi les trois enfants et l'enseignant. Les trois militaires, d'origine maghrébine, ont été tués les 11 et 15 mars à Toulouse et Montauban.


 

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