La fille de l'ancien président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a coupé court mardi aux rumeurs selon lesquelles elle pourrait succéder à son père à la tête du parti du Peuple de la liberté (PDL.
"Etant donné que chacune de mes déclarations n'a pas permis jusqu'ici de faire taire les voix sur une possible candidature, je dois réaffirmer encore une fois, et de la manière la plus catégorique, que je n'ai jamais pris en compte l'hypothèse de m'impliquer en politique", a déclaré Marina Berlusconi, la présidente de la holding Fininvest et de Mondadori, qui est âgée de 47 ans.
C'est "une intention que je n'ai jamais eue et que je n'ai pas", a ajouté Marina Berlusconi. Les rumeurs de succession circulent depuis la confirmation, le 1er août, de la condamnation de son père à un an de prison pour fraude fiscale.
Silvio Berlusconi, qui a été quatre fois à la tête du gouvernement italien depuis son entrée en politique en 1994, estime être injustement poursuivi par une justice qu'il accuse d'être orientée à gauche.