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Marine Le Pen promet le succès du FN aux municipales de 2014

La présidente du Front National, Marine Le Pen, a promis une vague de son parti aux élections municipales de 2014 devant des militants à la Baule. Elle demande également le référendum contre le traité budgétaire européen.

24 sept. 2012, 07:07
Marine Le Pen s'en est pris avec vigueur au "dramatiquement normal" président Hollande.

Marine Le Pen a promis des maires et des centaines de conseillers municipaux Front national à l'issue des élections de 2014, en clôturant dimanche l'université d'été du Front national (FN) à La Baule.

La présidente du FN, qui a obtenu 17,9% à l'élection présidentielle, a dénoncé "le déchaînement de la meute UMPS" sur son souhait d'interdire voiles islamiques et kippas dans la rue, et elle a de nouveau demandé un référendum sur le traité budgétaire européen.

Le FN est "en train de se transformer en véritable machine de guerre", a-t-elle déclaré devant un millier de militants. "Nous aurons des maires en 2014. Nous aurons aussi des centaines et des centaines de conseillers municipaux, qui seront notre visage, notre voix et notre force de conviction partout en France."

La présidente du FN a provoqué un tollé en se prononçant pour l'interdiction du voile et de la kippa, dans un contexte troublé par la flambée de violence consécutive à la diffusion sur internet d'une vidéo islamophobe, à laquelle vient de s'ajouter la publication en France par l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo" de caricatures du prophète Mahomet.

Le gouvernement a dénoncé un discours de haine par la voix du ministre de l'éducation, Vincent Peillon, pour qui Marine Le Pen est la "première des intégristes".

Référendum réclamé

"L'équilibre obtenu durant des décennies par la loi de 1905 sur la laïcité est maintenant rompu. Il faut y répondre par la fermeté et le rappel intransigeant de nos principes", a dit Marine Le Pen devant les militants Front national.

Elle a au passage critiqué le côté "dramatiquement normal" du président François Hollande et "le verbe dur et la main molle" de son prédécesseur Nicolas Sarkozy.

Alors que l'exécutif est fragilisé par des dissensions au sein de la majorité sur le vote à venir pour ratifier le traité budgétaire européen, elle a réclamé un référendum.

"Ce traité budgétaire est une calamité anti-démocratique : alors que nous sommes déjà privés de notre monnaie, nous serions maintenant privés de notre budget", a-t-elle déclaré. "La France n'est pas une simple province européenne, elle n'a pas d'ordres à recevoir de l'étranger."

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