Une candidature commune entre le Royaume-Uni et l’Irlande pour la Coupe du monde de football 2030? C’est la surprise annoncée par Theresa May au cours de sa visite à Belfast, hier et aujourd’hui. Une façon d’invoquer la relation privilégiée entre les deux pays, mise à mal par les tensions du Brexit. Reste que cette démonstration d’esprit sportif a peu de chances de résoudre le casse-tête immédiat de la frontière entre l’Irlande du Nord britannique et la République d’Irlande, membre de l’UE, à 51 jours de la date de la sortie.
La première ministre a fait le déplacement pour rassurer les Irlandais sur son attachement «inébranlable» à l’absence de frontière physique, une semaine après avoir soutenu l’adoption d’un amendement parlementaire qui remettait en cause les dispositions prévues à cet égard dans l’accord de sortie de l’UE conclu avec les Vingt-Sept. Un «revirement», voire, pour certains, une «trahison» de ses interlocuteurs...