Le Venezuela affrontait, hier, la menace d’un isolement international croissant et d’une recrudescence de sa crise sociale et économique, au lendemain de la réélection contestée du président socialiste Nicolas Maduro jusqu’en 2025. Le scrutin avait été boycotté par l’opposition, qui dénonçait une «supercherie».
Lors d’un scrutin critiqué par la communauté internationale, Nicolas Maduro, 55 ans, a obtenu 68% des voix, contre 21,2% à son principal adversaire, Henri Falcon, 56 ans. Ce dernier a dénoncé un scrutin sans «légitimité» et réclamé une nouvelle élection avant la fin de l’année. L’abstention de 52% est la plus élevée depuis les débuts de la démocratie dans le pays, en 1958.
Henri Falcon a accusé le gouvernement d’avoir fait pression sur les électeurs, notamment avec les «points rouges», des tentes installées par le PSUV (au pouvoir) où les électeurs venaient s’inscrire après avoir voté, dimanche, dans l’espoir de recevoir une prime promise par le président....