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Menaces d'attentats contre la France et son président

En représailles aux interventions françaises sur le continent africain, un site internet islamiste menace de s'en prendre à la France ainsi qu'à la vie de François Hollande.

11 mars 2014, 14:26
epa04011271 French President Francois Hollande, speaks during a New Year's speech to government bodies at the Elysee Palace in Paris, France, 07 January 2014.  EPA/MICHEL EULER/POOL MAXPPP OUT

Un site internet islamiste a diffusé des avis appelant à des attentats contre des intérêts français et à assassiner François Hollande. Ces appels ont été lancés en représailles aux interventions françaises au Mali et en République centrafricaine, rapporte SITE, service qui surveille l'activisme fondamentalisme sur le Web.

La présidence française s'est dite mardi "extrêmement vigilante" face à des menaces "qui ne sont pas nouvelles".

"Ce n'est pas la première fois qu'il y a des menaces. Il y a en a déjà eu au moment de l'intervention au Mali, et même avant. Donc on avait été amenés à prendre des mesures de précaution", a-t-on expliqué dans l'entourage de François Hollande.

"Ce n'est pas parce qu'elles sont exprimées qu'elles sont nouvelles et c'est parfois quand elles ne sont pas exprimées qu'elles sont les plus dangereuses", a-t-on ajouté.

Al Minbar Jihadi Media Network, site internet islamiste bien connu, a ainsi mis en ligne six bannières dans le cadre d'une campagne intitulée "France, nous ne demeurerons pas silencieux".

"A nos loups solitaires en France, nous disons: assassinez le président(...), terrifiez son gouvernement maudit, et faites exploser des bombes, effrayez-les, en signe de soutien à ceux qui sont vulnérables en République centrafricaine!", peut-on lire.

Al Minbar Jihadi Media Network publie des informations à destination de la mouvance Al Qaïda et des autres djihadistes, et dispose d'un magazine en ligne depuis juillet dernier.

La France active en Afrique

L'opération Serval lancée par la France en janvier 2013 a permis de repousser les islamistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali. Des groupuscules de combattants affiliés au Mujao (Mouvement pour l'unité et le Jihad en Afrique de l'Ouest) et à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) sont toujours actifs dans la région, où ils lancent périodiquement des attaques.

En plus de son intervention au Mali, la France a dépêché début décembre des troupes en Centrafrique, dans le cadre de l'opération Sangaris, pour tenter de rétablir la sécurité dans un pays plongé en plein chaos.

Les troupes françaises, au nombre d'environ 2000 hommes, sont déployées aux côtés des 6000 soldats de la force africaine Misca. Depuis le début de l'intervention, des combats ont opposé les rebelles musulmans de la Séléka, qui avaient pris le pouvoir à Bangui l'an dernier, aux milices chrétienne "anti-balaka".

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