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Merkel tend la main à Tsipras, en détresse financière

Le premier ministre grec a été reçu avec les honneurs militaires. La chancelière a encouragé la Grèce à se réformer en échange de l'aide.

24 mars 2015, 00:01
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David Philippot

Pour leur première conférence de presse côte à côte, l'image comptait davantage que le son. Devant 250 journalistes, une affluence digne d'un président américain ou russe, Alexis Tsipras et Angela Merkel avaient un intérêt commun à rester dans le vague: le premier pour ne pas donner l'impression de quémander de l'aide, la seconde pour ne pas donner l'impression d'avoir la clé du coffre.

Après deux mois de fortes tensions, le premier ministre grec et la chancelière allemande ont insisté sur la nécessité de "se parler directement, plutôt que les uns à propos des autres", selon l'expression de la chancelière. Angela Merkel a souhaité "une Grèce forte, une Grèce en croissance et, surtout, qui vienne à bout de son fort taux de chômage".

Cinquante-sept jours après son élection, Alexis Tsipras a enfin fait le voyage de Berlin. Une visite à l'invitation de la chancelière lancée au lendemain de la...

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