Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'ancien maire de New York Michael Bloomberg se retire de la course à la Maison-Blanche

Michael Bloomberg ne sera finalement pas candidat à la présidentielle américaine, cet automne. L'ancien maire de New York envisageait de se présenter en indépendant, mais il n'en sera rien. Ce serait favoriser Trump ou Cruz, en cas d'un éventuel vote de la républicaine chambre des représentants, explique Bloomberg.

08 mars 2016, 06:37
L'ancien maire de New York renonce à la présidentielle américaine.

L'ancien maire de New York Michael Bloomberg a annoncé lundi sur le site Bloomberg View qu'il ne se présenterait pas en candidat indépendant à la présidentielle américaine de novembre. Il voulait empêcher l'élection du milliardaire Donald Trump. "Il y a une forte chance pour que ma candidature conduise à l'élection de Donald Trump ou du sénateur Ted Cruz", écrit Michael Bloomberg dans une longue tribune. "J'aime trop mon pays pour jouer un rôle dans l'élection d'un candidat qui affaiblirait notre unité nationale et assombrirait notre avenir et je n'entrerai donc pas la course pour la présidence des Etats-Unis".

 

 

 

Michael Bloomberg, 74 ans, avait laissé filtrer en janvier qu'il envisageait de se présenter en candidat indépendant. Il a été longtemps démocrate avant de devenir républicain en 2001 pour être candidat à la mairie de New York, avant de devenir indépendant en 2007. Dixième fortune des Etats-Unis, à la tête de 36,5 milliards de dollars selon Forbes, il s'était dit prêt à dépenser un milliard pour son éventuelle campagne.

Suffrage universel indirect

Mais il explique dans son texte publié lundi qu'en raison du système de suffrage universel indirect, il ne pensait pas pouvoir être élu face aux candidats démocrate et républicain. Or, si aucun candidat n'atteint la majorité des grands électeurs requis pour la présidence, c'est la chambre des représentants, dominée par les républicains, qui élirait le président américain, ce qui ne pourrait pas lui bénéficier.

Il critique vertement Donald Trump, qu'il dit connaître depuis des années. "Il mène la campagne présidentielle la plus clivante et démagogique que je n'ai jamais vue, en jouant sur les préjugés et les craintes des gens", écrit Michael Bloomberg, en condamnant les propos tenus par Donald Trump contre les musulmans et les sans-papiers mexicains. Quant à Ted Cruz, le sénateur du Texas qui est deuxième dans la course des primaires républicaines, Michael Bloomberg le qualifie de "tout aussi extrême" sur l'immigration.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias