La France s’est figée hier à midi pour une minute de silence en mémoire des 84 victimes du tueur de Nice. Mais cet hommage a eu lieu dans une atmosphère politique empoisonnée par une vive polémique sur l’efficacité de la lutte antiterroriste.
Promenade des Anglais, théâtre du massacre du 14 Juillet, 42 000 personnes se sont rassemblées à midi pour rendre hommage aux victimes, dont font partie dix enfants et adolescents. Mais au silence et à l’émotion ont succédé des cris de colère inédits depuis que la France est la cible d’attaques.
Venu participer à l’hommage à Nice, le premier ministre Manuel Valls a été hué à son arrivée et à son départ. Des appels à la démission ont aussi retenti dans la foule.
«Les sifflets, les insultes, sont indignes dans une cérémonie de recueillement et un hommage aux victimes», a réagi Manuel Valls. Cet incident illustre la tension...