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Mitt Romney appelle à tourner la page des années Obama

Mitt Romney a accepté sa nomination pour l'élection présidentielle américaine du 6 novembre. Il a discouru sur "besoin d'emplois, beaucoup d'emplois" en Amérique. Clint Eastwood a fait une brève apparition.

31 août 2012, 08:39
Mitt Romney sa famille et la famille de son colistier Paul Ryan regardent les ballons tomber à la cérémonie d'investiture républicaine.

Lors de sa brève apparition jeudi soir, Clint Eastwood a pu entendre Mitt Romney accepté sa nomination pour l'élection présidentielle américaine du 6 novembre. Dans son discours le candidatrépublicain a expliqué que l'Amérique a "besoin d'emplois, beaucoup d'emplois". 

L'adversaire de Barack Obama a appelé l'Amérique à "tourner la page" de la présidence Obama et des "déceptions de ces quatre dernières années". "Monsieur le président (du parti), et délégués, j'accepte votre nomination pour la présidence des Etats-Unis", a déclaré Mitt Romney, visiblement ému, au dernier jour de la convention républicaine organisée dans l'Etat de la Floride.
 
"Je le fais avec humilité, profondément ému de la confiance que vous avez placée en moi. C'est un grand honneur et une encore plus grande responsabilité, et ce soir je vous demande de marcher avec moi vers un meilleur avenir", a ajouté l'ex-homme d'affaires multimillionnaire de 65 ans et ex-gouverneur du Massachusetts.
 
"Ce dont a besoin notre pays aujourd'hui n'est ni compliqué ni profond. Ce dont a besoin l'Amérique, c'est d'emplois. Beaucoup d'emplois", a martelé le candidat, dévoilant un plan en cinq points pour créer 12 millions d'emplois aux Etats-Unis.
 
Dans un discours régulièrement entrecoupé d'applaudissements où il a essayé d'humaniser son image, évoquant entre autres sa famille et sa foi mormone, Mitt Romney a ajouté que "le temps est venu de raviver la promesse de l'Amérique". Elle "a été patiente, mais le moment est aujourd'hui venu de tourner la page", a-t-il déclaré.
 
Le début de sa prestation a été brièvement interrompu par trois manifestants, deux hommes et une femme. "La démocratie n'est pas un business", a crié l'un d'eux. "Nous devons penser aux gens avant le profit".
 
Des amis mormons
 
Le candidat a par la suite ajouté qu'il "aurait aimé que le président Obama réussisse, car je veux que l'Amérique réussisse. Mais ses promesses ont cédé la place à la déception et à la division. Ce n'est pas quelque chose que nous avons à accepter".
 
C'était la deuxième fois que Mitt Romney, qui pendant des années a accumulé les succès dans le secteur privé mais peine à créer un lien avec les électeurs, se présentait à l'investiture républicaine. Il avait échoué en 2008 derrière John McCain, lui-même battu par Barack Obama dans la course à la Maison Blanche.
 
Plusieurs amis mormons de Mitt Romney ont témoigné longuement jeudi soir de la foi du candidat républicain, mettant ainsi en lumière un sujet abordé jusqu'ici de façon très discrète dans sa campagne.
 
Un ami proche de l'ex-gouverneur, rencontré dans l'Eglise mormone, a présenté deux familles que M. Romney avait aidées, notamment une dont le fils souffrait d'un cancer. Une autre membre de l'Eglise a évoqué la foi du candidat, assurant: "Quand je vois Mitt, je sais que c'est un père aimant, un homme de foi et un ami attentionné".
 
Avec Mitt Romney, c'est aussi la première fois qu'un fidèle mormon reçoit l'investiture d'un parti pour briguer la Maison Blanche.
 
"L'inspecteur Harry"
 
Présent à cette convention, l'acteur et réalisateur américain Clint Eastwood a déclaré pour sa part que "quand quelqu'un ne fait pas le travail, il faut qu'il s'en aille". Le vétéran hollywoodien, âgé de 82 ans, était chargé d'introduire le discours de Mitt Romney.
 
Le héros de "L'inspecteur Harry" a dénoncé comme une "honte nationale les 23 millions de chômeurs" aux Etats-Unis, et estimé qu'il était "temps que quelqu'un d'autre arrive et règle le problème".
 
Clint Eastwood est un républicain dans l'âme, qui a apporté son soutien à Mitt Romney début août, après avoir soutenu John McCain en 2008. Son dernier film comme acteur et réalisateur, "Trouble with the curve", sort sur les écrans nord-américains en septembre.
 
Durant les trois jours de leur convention, retardée d'un jour à cause de la tempête Isaac, les républicains ont étrillé le président Obama, dénonçant son absence de leadership et l'échec de sa politique économique, insistant notamment sur le poids de la dette et le chômage.
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