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«Modèle tunisien dans les têtes»

Après le renoncement du président Bouteflika, les Algériens maintiennent leur mobilisation pour un changement.

13 mars 2019, 00:01
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Plusieurs milliers d’étudiants ont manifesté, hier, dans le centre d’Alger, dénonçant une «ruse» du président Abdelaziz Bouteflika pour se maintenir au pouvoir, au lendemain du retrait de sa candidature à un cinquième mandat et du report sine die de la présidentielle. Devant le flou politique qui se dessine, il faudra attendre vendredi pour voir si la mobilisation reste forte au niveau national. L’analyse de l’historien Pierre Vermeren, spécialiste des mondes arabe et berbère contemporains, professeur à l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne, et auteur, avec Khadija-Mohsen Finan, de «Dissidents du Maghreb» (Belin, Paris, 2018).

Manœuvre, supercherie, enfumage: les réactions étaient souvent mitigées après l’annonce du renoncement du président algérien à un cinquième mandat. Partagez-vous ces craintes?

Ces réactions résultent de la suspicion, de la mémoire de la violence et de l’absence de démocratie en Algérie. Les Algériens n’ont aucune confiance dans le pouvoir en place. Néanmoins, il s’est passé quelque chose d’important....

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