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Molenbeek, la «bonne planque»

Plongée dans l’univers de la commune bruxelloise, qu’on présente comme un vivier de djihadistes, en compagnie d’un Suisse et de deux Belges.

16 nov. 2015, 23:17
/ Màj. le 17 nov. 2015 à 00:01
epa05027945 Riot Police stand guard at rue Delaunoy in the streets of Molenbeek, Brussels, Belgium, 16 November 2015. More than 130 people were killed and hundreds injured in the terror attacks which targeted the Bataclan concert hall, the Stade de France national sports stadium, and several restaurants and bars in the French capital on 13 November. Authorities believe that three coordinated teams of terrorists armed with rifles and explosive vests carried out the attacks, which the Islamic State (IS) extremist group has claimed responsibility for.  EPA/OLIVIER HOSLET BELGIUM ARRESTATION LINK TO PARIS

Il est 23 heures, dans la nuit de dimanche à hier. Sur un trottoir de cette artère un peu sinistre de Molenbeek-Saint-Jean, bordée de bâtiments industriels désaffectés, vestiges d’un passé glorieux, une dame âgée promène gentiment son toutou. A part elle, on n’aura pas croisé grand monde, sauf une vingtaine de personnes sortant d’une mosquée, dans les rues de cette commune bruxelloise à forte population musulmane, qui est sous le feu des projecteurs depuis les attentats de Paris.

«D’habitude, il y a beaucoup de gens dehors, à toute heure du jour et de la nuit», reconnaît Alain (*), un personnage très singulier: musicien suisse de 34 ans, Neuchâtelois d’origine et Vaudois d’adoption, né d’une mère protestante et d’un père musulman, il vit à Molenbeek depuis 2013.

Ambiance «plus glauque»

Il adore cette «ville dans la ville, multiculturelle». Mais «l’ambiance est devenue glauque depuis les attaques de Paris. Les...

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