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Morsi a raté le coche européen

En avril, l'ex-président égyptien a manqué une occasion de compromis.

18 juil. 2013, 00:01
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Paul Taylor

Mohammed Morsi aurait peut-être pu rester président en Egypte s'il avait accepté en avril un compromis mis au point par l'Union européenne (UE). Selon un document, six partis d'opposition s'engageaient notamment à reconnaître la légitimité du président islamiste.

Le projet d'accord, dont Reuters a pu consulter une copie, prévoyait aussi que ces partis participent à des élections législatives qu'ils menaçaient de boycotter.

En contrepartie, Mohammed Morsi devait accepter de limoger le premier ministre Hicham Kandil ainsi que cinq ministres de premier plan. Cette mesure devait permettre d'établir un gouvernement d'unité nationale constitué de techniciens.

Le président aurait dû remercier le procureur général, contesté par l'opposition. Il devait par ailleurs accepter des amendements au code électoral pour satisfaire aux demandes du Conseil constitutionnel.

En cas de succès de cette démarche de l'UE, un prêt de 4,8 milliards de dollars (4,5 milliards de francs) aurait été débloqué par le Fonds...

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