Faux départ et confusion: le procès du policier blanc, accusé du meurtre de l’Afro-Américain George Floyd a été retardé lundi en raison d’incertitudes sur les charges pesant sur l’accusé.
Pourtant, tout était prêt pour l’ouverture de ce procès historique, qui est autant celui d’un homme que des méthodes policières aux Etats-Unis.
Remis en liberté sous caution, Derek Chauvin, vêtu d’un costume sombre, s’est présenté au tribunal de Minneapolis, dans le nord du pays, où le 25 mai il était resté agenouillé pendant près de neuf minutes sur le cou du quadragénaire noir.
Manifestants rassemblés
A l’extérieur du bâtiment, qui a pris des allures de camp retranché, des centaines de manifestants s’étaient rassemblés pour réclamer sa condamnation.
Les jurés potentiels avaient également répondu à l’appel, prêts à passer sur le gril de l’accusation et de la défense. Mais, après des débats techniques, le juge Peter Cahill les a renvoyés chez eux.
Verdict pas avant avril
Après trois semaines de sélection des jurés, un exercice délicat tant l’affaire a été médiatisée, les débats entreront dans le vif le 29 mars. Le jury devrait se retirer pour délibérer dans la seconde moitié d’avril. Son verdict devra être rendu à l’unanimité des douze membres.
Les trois autres policiers impliqués dans le drame seront pour leur part jugés en août.