Un an et demi après le début du conflit dans l’Est de l’Ukraine, la Russie se réveille de nouveau en guerre, mais cette fois contre un ennemi lointain et virtuel, dont elle connaissait à peine l’existence. Ironie du calendrier, c’est le «faiseur de paix» au Donbass, Vladimir Poutine, attendu aujourd’hui à Paris pour une conférence sur l’Ukraine, qui se révèle depuis 24 heures général en chef d’un conflit parfaitement assumé au Proche-Orient, et sous bannière russe.
Hier matin, le général Igor Konachenkov a voulu démontrer la précision des premières frappes en Syrie des Soukhoï 25, dont l’efficacité et l’opportunité avaient été contestées, la veille, par la coalition occidentale. «Une infrastructure terroriste de l’Etat islamique a été identifiée par drone près d’Idlib et d’el-Latamna. Vous voyez maintenant le résultat de la frappe dans cette zone non résidentielle: les «Boeviks» ont été liquidés», commente l’officier à partir d’une vidéo nocturne montrant «un...