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Moscou veut des relations d'égal à égal avec l'Occident

La Russie doit être traitée d'égal à égal avec les Occidentaux dans gestion de la crise ukrainienne, a souhaité le président russe Vladimir Poutine.

01 juil. 2014, 17:25
La Russie compte désormais avoir des relations "sur un pied d'égalité" avec les Occidentaux, après avoir défendu ses intérêts géopolitiques lors de la crise ukrainienne.

La Russie compte désormais avoir des relations "sur un pied d'égalité" avec les Occidentaux, après avoir défendu ses intérêts géopolitiques lors de la crise ukrainienne. Le président Vladimir Poutine a suggéré de mettre en place des mécanismes pour empêcher toute ingérence en Europe.

"Ce qui s'est passé en Ukraine est la culmination des tendances négatives dans les affaires du monde", a déclaré M. Poutine. Il prononçait mardi à Moscou son discours de politique étrangère devant le corps diplomatique russe.

"Nous avons tous besoin en Europe d'un filet de sécurité, pour que les précédents irakien, libyen, syrien et ukrainien ne deviennent pas une maladie contagieuse", a-t-il déclaré, dans une allusion voilée au rôle des Occidentaux mais surtout des Etats-Unis.

"Je demande au ministère des Affaires étrangères de préparer des propositions sur ce thème", a-t-il ajouté. Mais sans préciser quelle forme pourraient prendre ces propositions, ni sur quel terrain elles seraient formulées.

M. Poutine a défendu le droit de la Russie de défendre ses intérêts. Si elle ne l'avait fait, selon lui, les forces de l'OTAN se seraient installées rapidement en Crimée. Moscou s'est rattaché en mars la péninsule ukrainienne qui abrite historiquement la flotte russe de la mer Noire.

Respect mutuel

"J'espère que le pragmatisme va tout de même l'emporter, que les Occidentaux vont abandonner leurs ambitions (...), vont commencer à construire les relations sur un pied d'égalité, avec respect mutuel", a-t-il encore déclaré.

Parmi les Occidentaux, il a clairement pris le parti de l'Europe et dénoncé le rôle des Etats-Unis. "De plus en plus de responsables politiques et économiques européens comprennent qu'on veut tout simplement utiliser l'Europe dans l'intérêt d'une partie tierce, qu'elle devient l'otage d'approches idéologiques et à courte vue", a-t-il déclaré.

"La politique indépendante de la Russie ne plaît vraiment pas à ceux qui continuent de prétendre à un rôle exceptionnel", a-t-il dit, dans une allusion aux Etats-Unis.

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